Le Bromont ultra, une expérience à vivre dans les Cantons!
En à peine quatre années d’existence, le Bromont ultra est devenu un événement qui, en plus d’inspirer les gens à se dépasser, apporte à la région un rayonnement significatif.
« Je me rappelle en 2015, lors de mon premier 55km, le départ était à 7 h 30 mais je suis arrivé vers 5 h 30, juste pour pouvoir regarder les coureurs du 160km qui faisaient leur deuxième boucle. Juste pour pouvoir absorber toute cette énergie-là », raconte Thomas. Thomas qui, à 18 ans, sera le plus jeune coureur à prendre le départ du 80km lors du Bromont ultra, qui a lieu en octobre.
L’Ultra, c’est beaucoup ça: une énergie unique, puissante, inspirante. Une course avec des distances allant de 2km jusqu’à… 160km! Le tout premier ultramarathon en sentier au Québec. « Ce qui est aussi très chouette, à cause des différents parcours, c’est que tout le monde peut participer, dit Florence Tétrault. Il est même possible de participer à des courses en équipe, notamment avec des personnes qui ont un handicap physique. C’est vraiment touchant de les voir à leur arrivée. » La jeune femme de 23 ans entreprendra cette année le 80km à relai.
Gilles Poulin, l’homme derrière le Bromont ultra, est entièrement d’accord pour dire qu’il s’agit de bien plus qu’une course. C’est une expérience qui permet de repousser ses limites, quelles qu’elles soient. « J’admire autant une personne qui court 5km qu’une autre qui en fait 160km, dit-il. J’admire tous ceux qui se prennent en main, qui se dépassent et qui inspirent leur entourage à en faire autant. Vu sous cet angle, le Bromont ultra est très porteur. » Originaire de Québec, mais établi à Bromont depuis une vingtaine d’années, le coureur de fond a commencé à courir des « 100 miles » en 2011. De là l’idée de créer lui-même un événement de ce genre, ici, dans Brome-Missisquoi. Habitué à recueillir des dons dans le cadre de ses courses, Gilles Poulin a eu envie d’encourager le geste chez ses concitoyens. « La levée de fonds constitue en effet une part importante du Bromont ultra, explique-t-il. La moitié de l’argent amassé va à des organismes à but non lucratif et l’autre à l’organisation de l’événement. Si on a un surplus, on l’investit pour des causes. »
Un événement grandeur nature!
Si vivre le Bromont ultra est en soi une expérience unique, la vivre ici, dans les Cantons, fait que celle-ci est encore plus exceptionnelle. « Grâce au Bromont ultra, des gens découvrent notre belle région, dit Gilles Poulin. L’environnement est magnifique, la montagne est superbe, tout ça avec de belles couleurs d’automne… Le Bromont ultra n’a définitivement rien à envier aux autres courses de ce genre. » C’est aussi ce que croit Florence. « En plus, en octobre, la température est idéale pour une course en montagne! » À force d’avoir côtoyé la montagne (elle y a travaillé comme monitrice de ski et patrouilleuse), Florence a fini par répondre à son appel. « J’ai toujours été assez active, dit-elle. J’étais habituée à la course sur route, mais la montagne apporte définitivement un défi de plus. » Après un 12km, puis un 25km et, l’an dernier, le 80km à relai, qu’elle refait cette année, on peut dire que le Bromont ultra fait maintenant partie de la vie de la jeune athlète. « J’aime beaucoup la diversité du parcours, dit-elle. Et c’est vraiment agréable de pouvoir parcourir différents monts dans une seule course, comme le mont Gale et le mont Oak. »
Ce que Thomas trouve le plus agréable, lui? Se surpasser. « Pour moi, la course, c’est 50% physique et 50% mental! » Originaire de Bromont, Thomas est toujours aussi admiratif de sa région, et de « sa » montagne. « Je trouve que notre coin de pays offre des paysages à couper le souffle, dit-il. Et un immense terrain de jeux pour tous les amateurs de plein air. »
Cette année, 1500 coureurs prendront place sur la ligne de départ, toutes distances confondues. Chacun pour ses propres raisons. Mais tous vivront assurément une expérience qui les marquera à jamais.
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