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Portrait de trois femmes qui font croître la région

À l’occasion de la Journée de la femme, nous souhaitions souligner l’apport de chacune des femmes qui ont participé, et qui participent encore aujourd’hui, au développement de Brome-Missisquoi. Nous vous présentons donc trois femmes entrepreneures d’ici qui contribuent au dynamisme touristique de notre région.

 

Des efforts qui portent fruit

Sylvie Bédard, copropriétaire de l’Auberge-spa Le Madrigal

Bien qu’elle soit originaire de Québec, Sylvie a ses racines ici. « Mon mari, Alain, vient d’Eastman et on a été tellement bien accueillis quand on est arrivés à Bromont, je ne partirais plus. » Des racines qui ont pris naissance en 2012, lorsque l’entrepreneure a acheté, avec son père, l’Auberge-spa Le Madrigal de Claude et Jeanne Massé, fondateurs de cette institution qui a pignon sur rue depuis 1993.

Vingt-cinq ans à travailler en hébergement à l’Hôtel des Seigneurs à Ste-Hyacinthe, Audrey sa fille aînée étudiante à l’ITHQ et son père Marcel, entrepreneur prêt à investir, toutes les conditions étaient réunies pour se lancer dans l’aventure. « En affaires, on dit souvent que c’est après la cinquième année qu’on commence vraiment à avoir du fun. Je confirme! », lance Sylvie qui admet que le défi a été de taille. Faire rouler le restaurant à une vitesse supérieure, mettre l’établissement au goût du jour, rafraîchir l’image de marque… « Mais tous les efforts que nous avons mis dans ce projet rapportent aujourd’hui, dit Sylvie. Le restaurant roule bien, nos clients reviennent, les commentaires sont super positifs. Bref, on connait une belle croissance. » Le « on » en question, c’est en fait toute la famille. Le conjoint de Sylvie – chef au restaurant – et leurs trois filles, Audrey, Charlotte et Roxanne, sont très impliquées dans l’entreprise. « D’ailleurs, on est en train de préparer les choses pour éventuellement faire la passation de l’Auberge aux filles », dit Sylvie, visiblement heureuse de voir que toute la famille est aussi solidement enracinée qu’elle dans la région!

 

Du garage… À l’Abordage!

Dominique Miville-Deschênes, copropriétaire de la microbrasserie À l’Abordage

C’est un véritable coup de cœur que Dominique Miville-Deschênes et son conjoint, Cédrik Dion Poitras, ont eu en 2015 lorsqu’ils ont mis les pieds dans le bâtiment alors vacant du 10 rue Principale Sud, à Sutton. Et c’est ave une idée bien précise qu’ils en ont fait l’acquisition, avec Denis, le père de Dominique : mettre sur pied une micro et un restau style pub, un lieu chaleureux et accueillant où on trouverait des produits d’ici, de qualité et abordables. « Cédrik et moi, on s’est toujours intéressés au monde brassicole, raconte Dominique. On a commencé en brassant dans notre garage! » Puis, les deux sont allés faire leurs classes à Montréal, Dominique est allée se chercher un certificat en administration, pour finalement réaliser leur rêve.

Originaire de Bromont et mordue de plein air, tout comme Cédrik d’ailleurs; le couple visait Sutton croyant pouvoir y combler un besoin. Ils avaient vu juste. « Dès le départ, la clientèle était là, dit la jeune femme de 27 ans. L’affluence est telle qu’on a carrément manqué de bières l’été dernier! » Pour pallier ce beau problème, les deux entrepreneurs ont commandé de nouveaux équipements pour pouvoir fournir à la demande. Et des quatre bières offertes au début de l’aventure, la microbrasserie propose désormais neuf produits différents. Avec le restau qui peut accueillir 75 personnes, en plus de la terrasse de 50 places l’été, de nouvelles cuves ne semblent en effet pas être un luxe! « On veut carrément doubler la production », lance Dominique. Et ainsi, pourquoi pas, doubler l’indice de bonheur de ses visiteurs!

 

Une croissance… exponentielle!

Marie-Florence Crevier Paradis, codirectrice du Domaine du Ridge

« Mon père a acquis le vignoble Domaine du Ridge, à Saint-Armand, il y a une vingtaine d’années et depuis quatre ans, j’y travaille aussi », explique Marie-Florence Crevier Paradis, 29 ans, fille du député fédéral Denis Paradis. En réalité, Marie-Florence fait beaucoup plus qu’y travailler. Elle s’y investit. L’entreprise est en plein processus de passation et, avec Christophe Limoges, Marie-Florence tient maintenant les rênes de l’entreprise ainsi que celles de l’ancien bar Old Mil, à Stanbridge East, racheté en 2015 et devenu le Old Mill 1849, une auberge et bistro complètement remise au goût du jour et où la mise en valeur des vins d’ici est une priorité. Il y a eu aussi la fondation des Serres Stanbridge. « L’année dernière, on a pu produire 100 000 plants de vigne », affirme la jeune entrepreneure. Bien qu’elle soit en congé de maternité, Marie-Florence demeure les deux pieds bien ancrés dans l’entreprise et la tête pleine de projets. « Il y a aussi un projet de bières sur la table », glisse la jeune maman. Par-dessus tout, il y a la passion. « Je travaille dans un domaine que j’adore, avec des produits dont je suis fière, tout ça dans un environnement magnifique! » Que demander de plus?

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